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Parcours de Sophie Goillot dite Elsa

Parcours Sophie Goillot dite Elsa de la Mazières dite Esla

De formation universitaire en philosophie et psychologie, j’ai exercé mon métier de professionnelle de la communication de la radio à la télévision, à la réalisation cinématographique, à l’organisation de festivals et de manifestations culturelles, à la création d’Associations puis d’une entreprise audiovisuelle (1977-88) et enfin l’ouverture d’une école de formation audiovisuelle et multimédia NOVOCOM de 1988 à 1999 ; tout cela en exerçant ma principale activité : formatrice en communication et développement personnel auprès des entreprises et de tout public. Je ne me suis pas ennuyée une minute en vingt-cinq ans. Entre toutes ces agitations professionnelles, j’ai pris le temps en dilettante de photographier, tricoter (j’ai même participé à des concours et gagner mon poids - déjà considérable - en laine), broder, tisser les perles, coudre, menuiser, décorer, peindre, dessiner, rédiger des recettes de cuisine pour journaux féminins, créer et pétrir des pains pour un restaurant parisien, et animer des randonnées en forêts de Brocéliande, de Rambouillet et de Fontainebleau. « Faire de tout avec n’importe quoi ». Mon activité professionnelle m’a envoyé quelque temps travailler au Quebec. Très tôt j’ai écrit et publié des ouvrages sous pseudo (poésie, roman, mémoires, livres professionnels et livres de cuisine). Je me suis tour à tour passionnée (suivi des formations, lu beaucoup avant de donner des cours et écrire des articles et des mémoires) pour la diététique, les médecines douces, le yoga pratiqué pendant 20 ans, la phytothérapie, la mycologie, les ouvrages de dames, la linguistique, la symbolique … Un fil dans ma vie apprendre, me passionner, découvrir, tenter, et transmettre … un handicap ! sûrement, dès que je me passionne pour un sujet, une technique, il finit toujours par devenir un travail et je finis toujours par écrire un livre sur le sujet !

Faire carrière, c’est très fatigant ! En 2000 je choisis de ralentir mon rythme d’activités en région parisienne pour revenir « sur les territoires » de mes ancêtres et de mon enfance vacancière : la Saintonge. J’ai posé mes valises et tout mon bazar à Saint-Jean d’Angely et j’ai fait presque tout ce que je n’avais pas eu le temps de réaliser avant : Écrire des livres sur mes compétences en communication à plein temps : Gestion du stress, rédiger un CV, utilisation du téléphone professionnel pour chercher un emploi. Et aussi d’autres livres de cuisine : Le pain maison, les quiches à tous les repas

Je me suis passionnée pour l’art roman de la région Poitou-Charentes dès 2004. Depuis maintenant trois ans, je réalise des expositions photographiques sur le sujet (Saint-Jean d’Angely, Aulnay, Poitiers, Issy-les- Moulineaux …) ; j’anime des conférences, des visites commentées de lieux remarquables (particulièrement avec l’office du tourisme de Saint-Jean d’Angely) ; je rédige un livre sur l’iconographie de la période romane en Poitou-Charentes disponible pour l’instant sous forme de livret de 200 pages-500 photos, ou sur dvd « à lire » en attendant un éditeur. Depuis le mois d’août 2010 j’anime un site sur la lecture de l’art roman de la région avec textes et photos personnelles.

Sur ce site, on peut découvrir toute la culture graphique, historique, géographique, culinaire etc … du moyen age des 11e et 12e siècles. (www.art-roman-esla.over-blog.com)

des lectures, des visites dans des musées et des notes et dessins préparatoires en vue d’un futur passage à l’acte. Petite fille je réalisais des maisons de poupée en carton de belle taille pour mes copines et je fabriquais des personnages qu’on pouvait habiller avec des vêtements en papier. Le passage s’est fait dès mon arrivée à Saint- Jean d’Angely. Du carton de mon enfance, je suis passée au bois et aux matières « nobles ». La cuisine cidessous a reçu un prix en 2005 (seule la poupée est manufacturée, elle m’a été offerte, le reste a été fabriqué avec mes petites mains boudinées). Aujourd’hui j’ai construit onze structures de grandes tailles et fabriqué plus de 100 personnages mis en scène dans des lieux divers (bar, chalet, maison bourgeoise, parc, studios de voyance, de photographe, boutiques …) – échelle 1/12e. Ce que je trouve passionnant dans cet artisanat est l’utilisation d’un nombre incalculable de techniques différentes. Travailler le bois, la terre, la peinture, le métal, le fil et le textile, la pâte Fimo, le papier. Savoir peindre, décorer, sculpter, assembler de la mosaïque, du papier peint. Connaître l’électricité et les maths. Recycler des trucs et des n’importe quoi : d’un bouton et d’une perle naît une bouteille de parfum, d’une capsule de bois vient un siège en miniature. Il faut concevoir en permanence des astuces pour obtenir le résultat souhaité. Concevoir des mises en scène, des histoires et les raconter en « vrai» et puis c’est un accélérateur de l’imagination extraordinaire : de rien naît quelque chose de très plein, de très « vivant ». Et puis comble de l’ironie, ça ne sert à rien, c’est juste là parce que le l’aie inventé !

Cet atelier de couturière a dû probablement être l’élément émergeant de mon autre passion : Le patchwork d’art (d’ailleurs sur le lit où se vautre une future épousée tancée par sa mère et attendant avec humeur d’essayer sa robe de mariée, un patchwork). Après avoir lu, appris, visiter le patchwork des autres ; et même suivi un stage de 2 jours avec la grande artiste américaine Ruth McDowell, spécialiste du piécé et internationalement connue. Après avoir stocké pendant 20 ans et 5 déménagements des cartons de tissus conservés au fil de ma couture et ceux glanés dans les farfouilles et brocantes (en me disant qu’un jour j’aurais le temps), j’ai enfin entamé mon premier ouvrage en 2002 par un sujet très classique du patchwork américain : le jardin de Grand-mère sous forme d’une immense nappe et d’un dessus de lit.

Mais très vite s’est imposé à moi une autre expression de cet art exceptionnellement varié et j’ai abordé la technique du piécé. Cette « forêt profonde » était le premier tableau en 2003.

Au bout de 8 ans et je ne sais plus combien de réalisations de toutes sortes (dessus-de-lit, de canapé, de portière, de sacs… tableaux) et de je ne sais plus quoi d’autre ! Je vends, j’expose, je crée et là encore je rédige un livre sur le sujet (en cours). Depuis 2009 j’anime un atelier de patchwork à Loulay, et je milite pour réhabiliter l’histoire mondiale du patchwork que le seul patchwork traditionnel américain semble asphyxier dans les ateliers de France. Il y a pourtant  tellement d’autres expressions dans cet art textile !

ARABIE 2009

RUSSIE 2010

Pour finir un portrait qui manque totalement d’humilité, ce qui est certainement un de mes plus gros défauts, je dirais que ce qui me caractérise est : - Mon exigence en tout domaine : faire bien et me faire du bien. M’intéresser à tout parce que tout m’intéresse, être une touche-à-tout pas toujours raisonnable, mais infiniment curieuse - Ma compétence : transmettre en mettant à profit mes capacités de formatrice et motiver - M’amuser en toute chose, même en apprenant toujours et encore

forêt printanière 2009

- Et espérer utiliser mes 10 dernières années d’activité professionnelle dans le domaine culturel et artistique avant d’utiliser ma retraite à continuer … et ça c’est un voeu compliqué à mettre en forme. Gagner sa vie de son art et de son plaisir n’est pas vraiment un critère de société ! advienne qui pourra … En  attendant je continue d’assurer des formations individuelles ou collectives, je rédige des articles de presse sur divers domaines, et participe à l’activité de plusieurs sociétés de communication en télétravail en assurant la relecture et la correction de documents littéraires et professionnels. Une fois encore, je ne m’ennuie jamais !

Gilles de Rais 2007 – 2,10m x 0,90m

 

 

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